Daphné de Vitton
Directrice marketing
Votre transformation
4 minutes
Article
Dernière mise à jour
23 octobre 2025
Une révolution silencieuse traverse les entreprises françaises. Selon une étude du Boston Consulting Group publiée en juin 2024, 43 % des salariés français utilisent aujourd’hui l’IA générative dans leur travail – un chiffre en forte hausse par rapport à 2023 (20 %). Et pourtant, dans une majorité des cas, cette utilisation se fait sans cadre formel, sans politique claire, et souvent à l’insu de l’employeur.
Chez les courtiers en assurance, cette tendance est loin d’être anecdotique. Car si l’IA représente un formidable levier d’efficacité, elle soulève aussi de vraies questions : conformité réglementaire, sécurité des données, fiabilité des contenus produits, cohérence métier… Alors, comment transformer cette adoption spontanée en avantage compétitif plutôt qu’en vulnérabilité ?
Face à des journées rythmées par l’urgence, les tâches répétitives et la pression client, nombreux sont les collaborateurs à adopter – parfois discrètement – des outils d’IA générative comme ChatGPT ou Gemini pour :
Ces pratiques, bien qu’efficaces à court terme, se développent sans cadre structurant, faute d’alternative proposée par l’entreprise ou de règles explicites sur ce qui est autorisé. Résultat : chacun fait comme il peut… au risque de créer des failles importantes.
Dans un secteur aussi réglementé et sensible que le courtage en assurance, l’usage non encadré de l’IA générative peut rapidement engendrer des dérives. Voici les principaux risques identifiés :
Lorsqu’un collaborateur copie-colle des données client dans un outil IA public, celles-ci peuvent être enregistrées ou analysées par des serveurs situés en dehors de l’Union européenne. Cela constitue une potentielle violation du RGPD, avec un risque réputationnel et juridique considérable pour l’entreprise.
Les contenus générés automatiquement ne tiennent pas toujours compte des obligations réglementaires spécifiques au secteur (transparence des garanties, devoir de conseil, mentions obligatoires, etc.). Sans vérification humaine, un simple message généré pourrait exposer l’entreprise à des sanctions ou à des litiges clients.
Les IA généralistes sont conçues pour répondre à un public large et non spécialisé. Or, le courtage en assurance est un métier complexe, encadré, avec ses propres terminologies, enjeux contractuels et exigences réglementaires. Utiliser ces outils sans adaptation, c’est s’exposer à :
En clair, ce qui semble gagner du temps peut faire perdre en fiabilité, voire en crédibilité professionnelle.
L’objectif n’est pas de freiner l’innovation, mais de canaliser les usages pour transformer l’IA en levier de performance et de confiance.
Première étape essentielle : formaliser une charte claire et pragmatique, qui précise :
Cette charte peut être intégrée à votre politique de sécurité informatique, à votre documentation RGPD ou à votre guide interne des outils numériques.
L’usage de l’IA doit s’accompagner d’une formation adaptée à vos métiers. Il ne s’agit pas d’apprendre à “parler à une IA”, mais de comprendre ses limites, ses biais, et les réflexes à adopter pour l’utiliser de manière responsable : relecture, contextualisation, sécurisation des données, etc.
Une session de 2h suffit souvent à transformer un usage passif et risqué en pratique maîtrisée et professionnelle.
Plutôt que de laisser vos équipes chercher par elles-mêmes, proposez-leur un outil pensé pour votre métier, sécurisé, conforme et efficace. C’est le seul moyen de canaliser l’usage et de faire de l’IA un véritable allié au quotidien.
C’est précisément l’ambition de Little John : offrir aux courtiers en assurance une solution d’intelligence artificielle métier, sécurisée et conforme.
Avec Little John, vous bénéficiez :
En équipant vos collaborateurs de Little John, vous transformez une dynamique spontanée et parfois risquée en avantage concurrentiel structurant. Vous leur donnez les moyens d’être plus efficaces, plus rapides, tout en respectant vos exigences de conformité et de qualité.